Le diagnostic du SOPK
Le diagnostic est posé si au moins 2 des 3 critères suivants sont présents, et après exclusion d’autres causes (comme l’hyperplasie surrénalienne congénitale, les troubles thyroïdiens ou les tumeurs sécrétantes) :
- Anovulation chronique ou ovulation irrégulière :
- Règles peu fréquentes (oligoménorrhée) ou absentes (aménorrhée).
- Difficulté à concevoir.
- Hyperandrogénie (excès d’hormones mâles) :
- Cliniquement : acné, pilosité excessive (hirsutisme), perte de cheveux (alopécie androgénétique).
- Biologiquement : taux élevés d’androgènes dans la prise de sang (testostérone, androstènedione, DHEA-S).
- Ovaires polykystiques à l’échographie :
- Présence de 20 follicules ou plus par ovaire ou un volume ovarien >10 ml.
- À noter : un aspect polykystique des ovaires à l’échographie ne signifie pas nécessairement SOPK, surtout chez les adolescentes.
Autres examens utiles
- Bilan hormonal : FSH, LH, œstrogènes, testostérone, DHEA-S, SHBG, prolactine, TSH.
- Bilan métabolique : glycémie à jeun, insuline, cholestérol, triglycérides.
- Évaluation de la résistance à l’insuline : fréquente chez les femmes atteintes.
À retenir
Le SOPK est un diagnostic d’exclusion, posé après avoir éliminé d’autres causes possibles de troubles hormonaux. Une approche multidisciplinaire (gynécologue, endocrinologue, nutritionniste, etc.) est souvent recommandée pour un suivi optimal.
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